Ca y est: c'est la fin du monde! la planète subit toute les pires possibilités apocalyptique, les gens crient famine et meurent à tour de bras.
Pendant ce temps là, Eemeli Toropainen, répondant au dernier vœu de son grand père, bâtit dans les forêts finlandaises de son héritage une vieille église en bois. Petit à petit c'est tout une paroisse qui voit le jour en se greffant aux travaux de l'église. Vivants en autarcie, ils affrontent les assauts du monde extérieur dans la sérénité la plus totale.
Le message est clair: un retour à la nature s'impose, jusqu'à faire ripaille (la cuite à l'eau de vie est de rigueur) en célébrant la mort d'un ours, après s'être reposé dans le sauna. On travaille les champs avec les bœufs, et tous les travaux artisanaux réapparaissent. C'est la portée aux nues du travail à la main, de la force physique, de la bonté, de la folie à la finnoise.
Les sceptiques et autres hurluberlus approchant le village sont peu à peu convaincus et rejoignent cette fantastique arche de Noé.
Chemin inverse donc pour cette communauté: le retour au source est salvateur.
En lisant ce roman, je me le suis imaginé comme précédant "La route" de Mc Carthy. Le contraste étant si énorme qu'il eu été logique. Pendant que le père et le fils de "La route" cheminaient en survivant dans la terreur, s'élevaient à quelques pays de là une communauté de joyeux lurons bons vivants, traversant l'apocalypse comme si de rien était. Un livre dont l'uchronie écologique, vu par ses personnages déjantés nous permet de passer un bon moment loin de l'humanité moribonde.
Le Cantique de l'apocalypse joyeuse, Arto Paasilinna (trad Anne Colin du Terrail) - Denoël.
Pendant ce temps là, Eemeli Toropainen, répondant au dernier vœu de son grand père, bâtit dans les forêts finlandaises de son héritage une vieille église en bois. Petit à petit c'est tout une paroisse qui voit le jour en se greffant aux travaux de l'église. Vivants en autarcie, ils affrontent les assauts du monde extérieur dans la sérénité la plus totale.
Le message est clair: un retour à la nature s'impose, jusqu'à faire ripaille (la cuite à l'eau de vie est de rigueur) en célébrant la mort d'un ours, après s'être reposé dans le sauna. On travaille les champs avec les bœufs, et tous les travaux artisanaux réapparaissent. C'est la portée aux nues du travail à la main, de la force physique, de la bonté, de la folie à la finnoise.
Les sceptiques et autres hurluberlus approchant le village sont peu à peu convaincus et rejoignent cette fantastique arche de Noé.
Chemin inverse donc pour cette communauté: le retour au source est salvateur.
En lisant ce roman, je me le suis imaginé comme précédant "La route" de Mc Carthy. Le contraste étant si énorme qu'il eu été logique. Pendant que le père et le fils de "La route" cheminaient en survivant dans la terreur, s'élevaient à quelques pays de là une communauté de joyeux lurons bons vivants, traversant l'apocalypse comme si de rien était. Un livre dont l'uchronie écologique, vu par ses personnages déjantés nous permet de passer un bon moment loin de l'humanité moribonde.
Le Cantique de l'apocalypse joyeuse, Arto Paasilinna (trad Anne Colin du Terrail) - Denoël.
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